CAP International, organisatrice, et la Fondation Scelles s’apprêtent à participer à la 60ème session de la Commission de la Condition de la Femme (CSW60) à New-York. Les deux associations interviendront dans le cadre d’un Side Event le mercredi 16 mars en présence de Madame Laurence Rossignol, Ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des Femmes et de Zainab Hawa Bangura, la représentante de l’ONU pour les violences sexuelles dans les conflits. Le thème de cette intervention placée dans l’agenda officiel se concentrera sur les « Réfugiées et déplacées, victimes de groupes terroristes : femmes et filles exposées à un continuum de violences sexuelles et d’exploitation ». Grégoire Théry, Délégué général de Cap International, et Secrétaire Général du Mouvement du Nid et Yves Charpenel, Président de la Fondation Scelles, compteront parmi les intervenants. Madame Nadia Murad Basee Taha, survivante Yézidie d’exploitation sexuelle par DAECH, nominée pour le Prix Nobel de la Paix 2016, apportera son témoignage ainsi que Zoya Rouhana, directrice de l’association KAFA
Ils ont tenu bon. Depuis plus de trois ans que ce processus est enclenché, elles-ils sont encore là, vaillants, pour défendre cette proposition de loi malgré les oppositions, malgré les remaniements, malgré les aléas du calendrier politique. Pascale Boistard, Maud Olivier, Catherine Coutelle, Guy Geoffroy et les autres ont encore fait preuve de pugnacité dans l'hémicycle pour rappeler une nouvelle fois le bien-fondé de cette loi renforçant la lutte contre le système prostitutionnel et l'accompagnement des personnes prostituées.
Stéphane JACQUOT, ancien secrétaire national de l'UMP et secrétaire général de la Fondation Scelles
et
Dominique RAIMBOURG député PS de Loire Atlantique, vice président de la Commission des lois à l'Assemblée Nationale
ont le plaisir de vous inviter à la signature et à la présentation de leur livre Prison le choix de la raison
Le Jeudi 10 décembre à 18h30
à la Libraire L'oeil Ecoute
77 boulevard du Montparnasse 75006 Paris
Métro Montparnasse-Bienvenue (M°4 - 6 - 12 - 13)
Attirance et répulsion, rejet et fascination, rigueur et compassion : le regard porté sur la prison regorge de contradictions. Rien d'étonnant à cela. La prison est d'abord faite pour les honnêtes gens. Elle leur montre le sort réservé à ceux qui se conduisent mal. Elle est le châtiment fait pierres, briques et moellons. Mais en même temps la prison est un outil pour mettre à l'écart des délinquants, pour les sanctionner et les faire évoluer avant leur remise en liberté.
Députés et sénateurs ont échoué mercredi en commission mixte paritaire à s'accorder sur une version commune de la proposition de loi renforçant la lutte contre le système prostitutionnel. C'est donc bien l'Assemblée Nationale qui aura le dernier mot sur ce texte. Selon le communiqué des Député(e)s G.Geoffroy, M.Olivier, C.Coutelle et des Sénatrices M.Meunier et L.Cohen, un consensus n'a pu se dégager entre les deux assemblées « sur le souhait du Sénat de créer une nouvelle incrimination pénale concernant la personne prostituée, malgré la suppression définitive du délit de racolage ».
Vous vous demandez pourquoi le Sénat bloque depuis décembre 2013 l'adoption définitive de la proposition de loi visant à dépénaliser les personnes prostituées et à sanctionner l'achat d'un acte sexuel ? La réponse est sociologique et statistique : la « Chambre haute » est composée de 74% d'hommes et de 26% de femmes. Sa moyenne d'âge est de 65 ans. Or au Sénat, comme dans la société, les chiffres sont explicites (VOIR NOS 5 FAITS CI-DESSOUS). Les femmes et les jeunes sont favorables à la pénalisation des clients de la prostitution, alors que les hommes, surtout âgés, défendent encore le droit de disposer sexuellement et financièrement du corps des femmes.